Dans un climat oĂą la confiance est de mise, la perception de sĂ©curitĂ© dans le secteur automobile s’effondre face Ă des pratiques malhonnĂŞtes. En ĂŽle-de-France, une nouvelle escroquerie fait des ravages, touchant Ă la fois les particuliers et les professionnels. Des arnaqueurs habiles rĂ©ussissent Ă revendre des vĂ©hicules volĂ©s en utilisant de vĂ©ritables cartes grises, rendant ainsi cette fraude difficile Ă dĂ©tecter. Les victimes, souvent de bonne foi, se voient flouĂ©es dans leur recherche d’un vĂ©hicule fiable et lĂ©gitime.
Ce phĂ©nomène croissant est le rĂ©sultat d’une organisation bien rodĂ©e, qui exploite les failles du système d’immatriculation et les vulnĂ©rabilitĂ©s des acheteurs potentiels. Comprendre les mĂ©thodes utilisĂ©es par ces escrocs est essentiel pour mieux se protĂ©ger et Ă©viter de tomber dans leurs pièges.
Les modalités de cette nouvelle arnaque
Pour apprĂ©hender cette arnaque, il est crucial de dĂ©crire son mode opĂ©ratoire. Les malfaiteurs louent un vĂ©hicule de manière lĂ©gitime et profitent d’un rĂ©seau d’« intermĂ©diaires », souvent appelĂ©s « sisseurs », pour faire apparaĂ®tre la carte grise Ă leur nom. Ces individus, agissant sous couvert d’autorisation lĂ©gale, effectuent la manipulation technique nĂ©cessaire pour enregistrer la modification de propriĂ©tĂ© dans le Système d’immatriculation des vĂ©hicules (SIV).
Cela leur permet de doter la voiture d’une identitĂ© fictive et de la vendre comme si elle Ă©tait totalement lĂ©gale. Une fois la carte grise
Source: www.lindependant.fr