EN BREF
|

A partir du 1er fĂ©vrier 2025, la taxe sur les cartes grises en Bretagne augmentera de cinq euros, portant son montant total Ă 60 euros par cheval-vapeur. Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© prise lors d’une session plĂ©niĂšre du conseil rĂ©gional, qui a Ă©galement pour but de rĂ©pondre Ă des exigences budgĂ©taires croissantes. Ainsi, la Bretagne se positionnera aux cĂŽtĂ©s de rĂ©gions telles que la Normandie et le Centre-Val-de-Loire, dĂ©jĂ classĂ©es parmi celles oĂč le certificat d’immatriculation est le plus cher.
DĂ©tails de l’augmentation
Le 11 dĂ©cembre, le conseil rĂ©gional s’est rĂ©uni pour analyser le budget de l’annĂ©e 2025. Il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© d’augmenter la taxe, qui Ă©tait dĂ©jĂ en hausse de quatre euros au mois de mai 2023. Ce consensus au sein des Ă©lus vise principalement Ă gĂ©nĂ©rer de nouvelles recettes afin de compenser les Ă©conomies demandĂ©es par l’Ătat. La Bretagne adopte ainsi le maximum lĂ©gal autorisĂ© pour cette taxe.
Pourquoi cette hausse ?
Cette nouvelle hausse sera justifiĂ©e par le besoin de financement. Selon les prĂ©visions, la rĂ©gion devrait dĂ©gager environ 137 millions d’euros en 2025, ce qui reprĂ©sente dix millions d’euros de plus qu’en 2024. Le conseil rĂ©gional considĂšre cette taxe comme son dernier levier fiscal, alors que d’autres ressources sont fixĂ©es par l’administration centrale. Cette situation est perçue par certains comme un fardeau supplĂ©mentaire pour les automobilistes bretons.
Les réactions politiques
Cette dĂ©cision ne fait pas l’unanimitĂ©. Le Rassemblement national a une fois de plus exprimĂ© son indignation, considĂ©rant cette hausse comme une taxe sur les plus dĂ©munis. GĂ©rard de Mellon, conseiller rĂ©gional, a soulignĂ© que la rĂ©gion traite les automobilistes comme de « vaches Ă lait ». En contrepartie, l’exĂ©cutif rĂ©gional dĂ©fend cette dĂ©cision en affirmant qu’il ne souhaite plus ĂȘtre le bĂ©nĂ©ficiaire d’un impĂŽt qu’il juge nĂ©cessaire dans le contexte Ă©conomique actuel.
Un tarif parmi les plus élevés de France
Avec cette hausse, la Bretagne se classe comme l’une des rĂ©gions oĂč le certificat d’immatriculation sera le plus coĂ»teux. En effet, avec un tarif de 60 euros par cheval-vapeur, elle rejoint le peloton des rĂ©gions qui appliquent le tarif maximum. Cette situation pourrait inciter certains automobilistes Ă se tourner vers des alternatives ou Ă envisager des moyens de rĂ©duction de coĂ»t.
Il est important de noter que d’autres rĂ©gions, comme la Normandie, adoptent Ă©galement des tarifs similaires, ce qui souligne une tendance gĂ©nĂ©rale au sein des rĂ©gions françaises d’opter pour des hausses de taxes liĂ©es au certificat d’immatriculation. De plus, le tableau global des tarifs dans lâhexagone prĂ©sente des variations notables. Pour plus d’informations sur ces tarifs, vous pouvez consulter des articles spĂ©cialisĂ©s tels que celui sur L’argus.
Une nécessité budgétaire ou un poids pour les citoyens ?
Les Ă©lus du conseil rĂ©gional justifient cette mesure par les besoins financiers croissants de la collectivitĂ©. Alors que certains voient les augmentations de taxes comme une nĂ©cessitĂ© pour Ă©quilibrer les budgets, d’autres s’interrogent sur l’impact direct de ces dĂ©cisions sur le quotidien des citoyens. La difficultĂ© Ă faire face Ă des coĂ»ts de plus en plus Ă©levĂ©s suscite un dĂ©bat crucial sur l’Ă©quitĂ© fiscale et les solutions viables pour la rĂ©gion.
Pour de plus amples détails concernant cette augmentation et ses implications, consultez les articles sur Le Télégramme et Pleine Vie.
Vers une carte grise toujours plus chĂšre ?
Avec cette quatriĂšme hausse en deux ans, un questionnement persistant se pose quant Ă la possibilitĂ© d’une carte grise encore plus chĂšre Ă l’avenir. Alors que de nombreuses voix s’Ă©lĂšvent contre cette politique fiscale, le conseil rĂ©gional semble dĂ©terminĂ© Ă maintenir la trajectoire choisie pour faire face aux exigences Ă©conomiques. Cela soulĂšve des inquiĂ©tudes sur la gestion future des ressources rĂ©gionales et l’Ă©ventualitĂ© d’autres hausses fiscales Ă l’horizon.
Pour suivre l’Ă©volution de cette situation, des informations peuvent Ă©galement ĂȘtre trouvĂ©es sur Vannes Maville ou Ouest-France.

Comparaison des tarifs de carte grise en Bretagne avant et aprĂšs la hausse
ĂlĂ©ment | DĂ©tails |
Tarif actuel (2024) | 55 ⏠par cheval-vapeur |
Tarif aprÚs hausse (2025) | 60 ⏠par cheval-vapeur |
Montant de l’augmentation | +5 ⏠|
Rang parmi les régions | Une des plus chÚres en France |
Conclusion sur l’impact | Augmentation prĂ©vue dâun total de 10 millions ⏠de recettes |
Justification de la hausse | Budget en baisse, derniÚre source de revenus pour la région |
Réaction du Rassemblement National | Taxe jugée punitive pour les automobilistes |
- Montant actuel : 55 euros par cheval-vapeur
- Nouveau montant : 60 euros par cheval-vapeur
- Date d’entrĂ©e en vigueur : 1er fĂ©vrier 2025
- Raisons de l’augmentation : LevĂ©e de nouvelles recettes fiscales
- Montant estimĂ© levĂ© en 2025 : 137 millions d’euros
- Contexte : Dernier levier fiscal pour la Région
- Comparaison régionale : Bretagne rejoint Normandie et Centre-Val-de-Loire
- Avis des élus : Critiques du Rassemblement national sur la mesure